On l’aime, on le croque, le déguste, on le boit… Le chocolat fait parti de notre vie. Sous différentes formes, on en consommerait environ 7 kilos par an et par personne. Qui est-il ? Faut-il le proscrire pour conserver la ligne ? Ou au contraire arrêter de le diaboliser et le consommer en toute légèreté ?
Bien que les origines du cacao soient inconnues, on sait grâce à certaines découvertes archéologiques que la fève de cacao était utilisée par les peuples précolombiens. Mais ce sont les Mayas qui cultivèrent le cacaoyer de façon rationnelle, aux environs de l’an 600 après J.C…
Après l’exportation du cacao en Europe au 17e siècle en tant que monnaie d’échange, on apprend à l’apprécier en tant que boisson. Puis le produit évolue grâce au savoir-faire des pâtissiers et cuisiniers ; c’est ainsi qu’au 21e siècle le chocolat et ses dérivés sont les friandises les plus appréciées en Europe.
Alors le chocolat délice empoisonné ou source de bienfaits ?
Il faut prendre cet aliment pour ce qu’il est, c’est-à-dire un aliment extrêmement nourrissant. Il est donc recommandé d’en consommer pour améliorer son endurance physique et pour éviter « les coups de pompe ». Si le chocolat est consommé en quantité raisonnable, il peut avoir de vrais effets bénéfiques sur le corps.
En effet, le beurre de cacao renferme beaucoup d’acides gras, ces derniers permettent d’aider à faire baisser le taux de cholestérol dans le sang. On le dit souvent, mais il faut le répéter, si vous voulez vraiment bénéficier des atouts du chocolat, il faut le consommer noir avec plus de 70% de cacao, car plus il y a de cacao moins il y a de sucre.
On dit également, et c’est prouvé par des études scientifiques, que le chocolat noir permet de lutter contre les caries, grâce au fluor et au phosphate qu’il contient.
Bon pour le moral ?
Il est vrai que lorsque le stress se fait sentir, l’envie de chocolat n’est pas loin. Au lieu de lutter, il vaut mieux satisfaire son envie, car elle est directement dictée par le corps. En effet, le corps nous envoie des signaux afin de recevoir ce dont il a besoin.
En cas de stress, l’organisme a besoin de magnésium pour lutter contre l’angoisse, et le chocolat en contient beaucoup. Il contient également un neurotransmetteur spécialisé dans la régulation de l’humeur : la sérotonine. Le manque de sérotonine peut provoquer un état dépressif.
Le cacao est aussi composé de théobromine qui a un effet psycho-stimulant sur le cerveau, ainsi que de phényléthylamine et de tyramine qui permettent au corps de ressentir la sensation de bien-être.
Il faut néanmoins être rationnel : le chocolat ne recèle que 3 mg de sérotonine pour 100g, ce n’est donc pas assez pour le considérer comme un antidépresseur. Mais il peut sur le moment provoquer un réel réconfort à celui qui le consomme.
Allié de la longévité ?
C’est vrai pour les chocolats de la catégorie supérieure, c’est à dire le chocolat de qualité qui est très noir. Si il fait partie de cette catégorie là, sa consommation peut en effet améliorer la durée de la vie. On lui devrait cette spécificité grâce aux flavonoïdes qu’il contient. Ils ont en effet des propriétés antioxydantes (on les retrouve également dans le vin).
Or d’après de nombreuses études, les flavonoïdes contribueraient à réduire les risques coronariens. Grâce aux mêmes flavonoïdes, le cacao est considéré comme un inhibiteur de l’oxydation. A ce titre, il favorise le métabolisme du LDL-cholestérol qui réduit le risque de maladies cardio-vasculaires, de même que l’apparition de certaines formes de cancer.
Comment le chocolat est-il fabriqué ?
Les fèves de cacao sont d’abord lavées pour les débarrasser des corps étrangers. Ensuite elles sont torréfiées afin de révéler l’arôme et la teinte du chocolat. Par la suite on procède au vannage, qui consiste à différencier les grains de cacao de la coque.
Les fèves de cacao subissent une alcalisation, en général avec du carbonate de potassium, pour développer la saveur et la couleur. Puis elles sont réduites en bouillie pour en récupérer la liqueur de cacao. Cette dernière est pressée afin qu’on puisse en extraire le beurre de cacao, laissant une masse solide appelée « tourteau de cacao ».
Le beurre de cacao sert à la confection du chocolat, et les tourteaux sont broyés pour avoir de la poudre de cacao. Pour obtenir le chocolat, on ajoute à la liqueur de cacao, le beurre de cacao et plus ou moins de lait et de sucre selon les recettes.
S’en suivent le raffinage qui permet d’améliorer la texture de la pâte de chocolat et le conchage qui permet de développer la saveur du chocolat. Enfin, on coule le chocolat liquide dans des moules et on le place en chambre froide. Il ne reste plus qu’à l’emballer et à l’envoyer en rayon afin que nous puissions le déguster !
Soin au chocolat ?
Sachant qu’il comprend des propriétés anti-âges, des vertus adoucissantes, hydratantes, dynamisantes et nourrissantes, on aurait tort de ne pas faire bénéficier notre peau de ce véritable cocktail de jouvence !
En effet, le chocolat relance le métabolisme de la peau. Grâce à lui, la peau devient plus détendue et souple. Les Américains ont même développé une thérapie à base de cacao, en développant ses vertus cosmétologiques…
Alors le chocolat à proscrire ? Surtout pas, mais à consommer intelligemment !