La vitamine E est une vitamine liposoluble composée de huit molécules appelées tocophérols et tocotriénols. Cette substance a été découverte en 1922 par des chercheurs californiens, qui ont extrait la vitamine E du germe de blé et de la laitue.
En raison de son action bénéfique sur la fonction reproductrice des rats, la vitamine E s’est ensuite appelée tocophérol, mot provenant des mots grecs « tokos » qui signifie progéniture et « pherein » qui veut dire porter. Par la suite, cette vitamine va être considérée comme un élément nutritif essentiel pour l’homme.
Surnommée vitamine de la fécondité, la vitamine E agit surtout comme antioxydant des tissus cellulaires des vaisseaux, du coeur, des reins, du cristallin, de la rétine et des tissus nerveux. C’est pourquoi on dit qu’elle soulage les problèmes menstruels, joue un rôle cardio protecteur, prévient la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la dégénérescence maculaire et la cataracte, améliore la microcirculation cutanée et renforce le système immunitaire des personnes âgées.
Mais cette précieuse substance est plus active à l’état naturel, telle qu’on la trouve dans l’alimentation, que sous sa forme synthétique. Et comme elle est liposoluble, on la trouve essentiellement dans les matières grasses. Tout d’abord dans les huiles de figue de barbarie, de germe de blé, de tournesol, d’arachide et d’olive, dans les amandes et autres fruits oléagineux et dans les germes de céréales mais encore dans le beurre, la margarine, les poissons gras, les oeufs de poule, la gelée royale, le pollen et dans une moindre mesure dans les fruits et légumes.
Dans les pays développés, le risque d’une carence grave en vitamine E n’existe pratiquement pas, sauf pour les personnes atteintes de maladies chroniques de l’intestin limitant l’absorption des matières grasses. Par contre, les suppléments de vitamine E doivent être utilisés sous surveillance médicale car ils peuvent provoquer des hémorragies.
Il faut savoir également que la vitamine E est utilisés comme conservateur alimentaire pour éviter le rancissement des huiles et beurres végétaux notamment. Et sur les étiquettes elle apparait sous les numéros E306 à E309.
En règle générale, il est bon d’associer à la vitamine E de la vitamine C, du bêta carotène ou du sélénium pour en optimiser les bienfaits. Ainsi une salade de carottes crues assaisonnées à l’huile d’olive est un véritable cocktail d’antioxydants. Enfin, la vitamine E est sensible à la lumière et à l’oxygène, c’est pourquoi il faut prendre le soin de ranger ses bouteilles d’huile hermétiquement fermées dans un placard.