Les croquignoles sont des petits biscuits secs, durs et croquants à l’extérieur et mous à l’intérieur. Ces pâtisseries à base de blanc d’oeufs, de farine et de sucre sont très anciennes. En effet, elles étaient déjà fabriquées dans la région de Pithiviers, de Reims ou de Nantes au Moyen Age comme l’atteste Rabelais dans son roman intitulé « Pantagruel ».
L’origine du nom de ce petit gâteau sec, se trouve dans le vieux français. Car « croque » veut dire frapper et « gnolle » mou ce qui correspond parfaitement à la consistance de la croquignole, cassante à l’extérieur et molle à l’intérieur. On peut aussi rapprocher le mot croquignole du mot croquenieulle qui désigne un petit gâteau sec similaire, spécialité de la ville d’Armentières.
Mais ici nieulle est dérivé du mot espagnol « niola » qui signifie miettes. Quoiqu’il en soit ces biscuits que l’on appelle encore « oublies » prennent des formes et des couleurs variées. Ainsi la maison Fossier de Reims qui fabrique ces spécialités depuis 1756, propose à la vente des croquignoles allongées en bâtonnets ou rondes, natures ou aux amandes, au chocolat ou encore à la framboise.
Par ailleurs, il faut savoir qu’au Québec on fabrique également des croquignoles mais il s’agit d’une pâtisserie différente ressemblant plutôt à un beignet. Ces croquignoles québecoises très populaires sont consommées surtout en hiver sous forme de languettes, de torsades ou de tresses.
Enfin, en ce qui concerne la croquignole française, elle est très facile à réaliser chez soi puis qu’il suffit de battre un blanc d’oeuf en neige très ferme, de lui ajouter 30 grammes de sucre et 30 grammes de farine et l’arôme que l’on veut avant de faire avec cette pâte des petits tas sur une plaque graissée et de les faire cuire tout doucement au four pendant quelques minutes.