Pour comprendre pourquoi parfois nous prenons du poids ou que nous nous sentons moins en forme, il faut savoir comment fonctionne notre métabolisme, c’est-à-dire comment les aliments sont transformés en énergie…
Les premiers homo sapiens se nourrissaient de viande maigre, de fruits et de légumes, toute sortes d’aliments que leur système biologique pouvait exploiter de manière optimale.
Cette alimentation est saine, même pour notre perception actuelle ; en effet leur ration de nutriments essentiels était trois fois plus élevé que les recommandations actuelles.
Afin que cet humain puisse aussi survivre, son système biologique lui a permis de stocker des substances nutritives. Il pouvait donc résister a des périodes de chasses malheureuse, se nourrissant alors pendant des semaines de racines et de fruits.
Notre mode de vie a changé mais ce système biologique ne s’est, lui, pas modifié au cours des 100 000 dernières années. Nous avons encore et toujours besoin de nutriments essentiels que nous donnent les légumes, les fruits et les aliments d’origines animale : pour courir, réfléchir et rire.
Et nous pouvons encore stocker (eh oui c’est ça le problème car les périodes de disette, à moins d’être provoquées, ne sont pas courantes…) des substances nutritives dans l’organisme pour des périodes difficiles et vivre par exemple 40 jours sur nos réserves de graisses, voire plus pour certains.
Le carburant a toutefois perdu en qualité. La plupart d’entre nous ne donnent plus à leurs 70 milliards de cellules ce dont elles ont besoin et les sollicitent indûment par des substances inconnues de leur programme génétique.
L’organisme réagit par des maladies de civilisation, telle que la surcharge pondérale, le diabète, la goutte, fatigue chronique, dépression ou cancer…
Alors feriez-vous un plein de gasoil sur une voiture essence ? Bien sûr que non, car vous n’iriez pas très loin, c’est le même raisonnement que nous devrions avoir avec notre organisme.
En effet nous avons gardé le même matériel génétique que l’homo sapiens, mais nous avons changé le carburant ; produits de fast-food, chocolat, farine blanche et sucres très raffinés sont utilisés depuis peu et notre métabolisme n’y est pas habitué. Sans parler des colorants, conservateurs et autres substances toxiques…
A eux seuls, le sucre et la farine blanche sollicitent de manière excessive l’organisme et dérèglent l’action coordonnée des hormones dans le métabolisme.
Les hamburgers et les carambars n’ont pas été prévus dans notre programme génétique. Notre organisme ne sait pas les traiter.
Evitez les plats tout préparés : l’excédent de poids est une réaction de l’organisme à une carence en nutriments essentiels. Ces derniers sont en effet les agents du métabolisme énergétique. Si ils viennent à manquer, l’élimination des graisses ne peut plus s’effectuer, et ces dernières sont tout simplement stockées sous la forme de bourrelets disgracieux.
Comment des carences sont elles possibles dans une société d’abondance ?
C’est très simple : Les produits industriels n’ont souvent d’autre but que de nous donner l’impression d’être rassasié. Les fraises sont absentes des yaourts à la fraise, et les soupes en sachet au poulet en sont totalement dépourvues…
La cuisine devient chimique, parmi plus de 7000 arômes artificiels qui aiguisent l’appétit figurent colorants, exhausteurs de goût, gélifiants, conservateurs.
Les emballages ne contiennent souvent qu’un mélange de substances nutritives inactives, additionnées de quelques vitamines.
Aussi pratiques qu’ils soient, la plupart des plats tout préparés font grossir, aussi et surtout ceux qui portent l’étiquette allégé : ils donnent bonne conscience et incitent a en manger plus.
Pour preuve, les américains dépensent chaque années plus de 40 milliards de dollars en produits « allégés ». Ces aliments existent depuis les années 60 et l’Américain moyen a doublé son poids dans le même temps !
La solution n’est donc pas là… Il va falloir réapprendre à s’alimenter correctement et ce ne sont pas les industriels à coup de campagnes publicitaires dictées par le marketing et non par le bien-être du consommateur, qui nous donnerons une vie plus saine!
A bientôt pour avoir les solutions, ou tout du moins les grandes lignes !